Le magazine Face de la Chambre de Commerce publie un article sur Emmanuel Leconte, photographe aérien qui réalise des images vues d’en haut grâce à son ballon captif.
Les images aériennes à basse altitude produites sont notamment utiles aux secteurs de l’immobilier et de l’industrie.

Texte de l’article

■ Portrait ■
Initiative
Des photos à 200 mètres
Photographe aérien. De fait, Emmanuel Leconte, 33 ans, travaille, au sol, avec un ballon. Et propose des photos à basse altitude (en dessous de 200 mètres). 80 % de son activité tourne autour du bâtiment. Ses clients : les architectes, les maîtres d’oeuvre, les collectivités locales, des constructeurs de maisons individuelles
Les besoins sont différents. .Certains utilisent les photos pour montrer ce qui a été fait, comment c’est fait, ou comment le chantier avance», explique Emmanuel Leconte.
Ces photos aériennes sont une aide à la commercialisa-tion, mais aussi un outil technique, notamment pour les bâtiments industriels, où les photos sont archivées, ou aussi pour la voirie. Des demandes spécifiques viennent de la part de clients prospectés «un client indus-triel m’a demandé de réaliser un contrôle technique de sa cheminée». Autre demande : préalablement aux travaux, le constructeur demande une
vue aérienne afin de positionner au mieux le matériel, et organiser le chantier. C’est le cas pour la réalisation d’un rond-point à une sortie d’autoroute. Emmanuel Leconte réalise, en photo, une topographie des lieux. Des architectes font aussi appel à ses services sur la photo du terrain pris en hauteur, ils ajoutent l’image des bâtiments, encore virtuels. Et commandent aussi la photo du projet fini. La technique est relativement simple : en une dizaine de minutes, le matériel est installé, les photos prises. Pour réaliser les clichés, Emmanuel Leconte dispose d’un ballon gonflé à l’hélium de 2,2 mètres de diamètre.

Emmanuel Leconte avec son matériel le ballon (2,2 mètre de diamètre), l’appareil photo dans la nacelle, et la «tour de contrôle», diri-gée depuis le sol ferme

Un lotissement à Avelin. L’objectif de ce reportage est de montrer les différentes étapes de la construction. (photo Emmanuel Leconte)
En dessous, une nacelle sta-bilisée avec, pour unique occupant, un appareil photo et une caméra de contrôle. D’une console à terre, Emmanuel Leconte gère la hauteur du ballon, le réglage de l’appareil photo. Le client peut suivre, en direct, via la caméra, le cadrage. Et demander un ajustement. «un peu plus haut, un peu plus à droite…» Et clic-clac. Souvent, lors de ses repor-tages, Emmanuel Leconte provoque un sympathique attroupement. Pour un reportage sur un chantier, les photographies de maisons d’un lotissement, la prestation revient à quelque 300 euros. Lancée en octobre 2003, l’activité décolle. «Le plus important, c’est de convaincre les gens que des
photos basse altitude appor-tent un plus à leur activité». Le créneau doit encore être connu, de nombreuses personnes lui demandant… s’il travaille pour les impôts ! Emmanuel Leconte a toujours des reportages en cours. Et, surtout, les personnes qui ont fait appel à ses services le rappellent généralement. Renseignements Emmanuel leconte, 03 20 23 84 88 06 80 35 73 12 www.balloide-photo.com
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LA CHRONIQUE