Nord Eclair du 23 novembre 2003
Article de Nord Eclair suite à la création de la société A Com Image spécialisée dans la photographie aérienne à basse altitude par ballon captif. Cet article écrit en 2003 au tout début de l’entreprise a permis de montrer qu’il était possible de réaliser des photos aériennes avec d’autres technologies que celle utilisées traditionnellement comme l’hélicoptère ou l’avion.
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Texte de l’article
Cette nouvelle technique maîtrisée par seulement quatre photographes en France permet une approche encore inexplorée des paysages. Ici, le port d’Halluin et ses alentours s’étirent dans la langueur de l’été. (Photos Emmanuel Leconte Balloide-Photo)
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A33 ans, Emmanuel Leconte a bousculé sa vie professionnelle en quittant l’entre-prise de blanchisserie familiale dont il avait les rènes depuis huit ans pour se consacrer à la photo aérienne et à une technique inédite mise au point par un ingénieur poitevin: l’aé-rostat « Halloide w. Sensible à la photo et plu-tôt aventurier, il a d’abord suivi une Forma-tion pour se Familiariser avec l’outil avant de recevoir tout le matériel et s’ouvrir à la clien-tèle de la région. Avec la technique de Bal-laide photo.com, une véritable révolution est en marche dans l’univers de la photographie aérienne. L’ingénieuse idée consiste a pren-dre des photographies à l’aide d’un appareil embarqué à bord d’un ballongonflé à l’hé-lium. Dun diamètre de deux mètres, celui-ci est relié par deux fils à une console mobile. Une sorte de grosse télécommande dotée d’un écran que le technicien, au sol, porte sur le dos tout en orientant la trajectoire et la hauteur du ballon. Là-haut à bord de la na-celle, l’appareil photo répond au doigt et à l’oeil du photographe qui suit la vue et gère le cadrage en direct sur son écran vidéo. «J’uti-lise le plus souvent un appareil photo numé-rique réflex dans la gamme des profession-
nefs et il m’arrive d’utiliser des appareils ar-gentiques traditionnels. Mais le ballon im-pose une contrainte de poids. La nacelle, le boîtier photo, et toute 1 électronique ne doi-vent pas excéder les 6-7 kilos, sinon il se-rait impossible de faire voler le ballon s. Ce système d’aérostat permet de photogra-phier des lieux pas toujours accessibles avec un hélicoptère: des maisons ou apparte-ments, des complexes industriels, des sites archéologiques, des monuments… ll se ré-vèle aussi très efficace lors de défilés ou de bains de foule. Son atout principal est évi-demment de pouvoir s’approcher très près du sujet à immortaliser et de saisir des vues imprenables. Emmanuel Leconte a déjà quel-ques heures de vol derrière lui. Son aventure comme l’engin qu’il pilote, les pieds sur terre, suscitent ! enthousiasme de tout son entoura_ge et la curiosité des personnes qu’il croise chutant ses prises de vue. Depuis qu’il maîtrise cet appareil, il se régale. Les paysa-ges du secteur lui offrent quelques joyaux comme cette photo du port d’Halluin prise cet été. Après Yann Arthus Bertrand, Emma-nuel Leconte… La suite en région, en page .3 Angélique Da Silva
La manipulation de cet outil de pointe s’apprend pas et pas. Le ballon se transporte dans une remorque.